» (…) imiter la nature. Non pas, bien entendu, dans son apparence – effort du réalisme ingénu – mais dans son fonctionnement : utiliser le chaos, convoquer le hasard, insister sur l’impreceptible, privilégier l’inachevé. Faire alterner le fort, le viril, avac l’intermittent, le féminin, Théâtraliser l’ensemble des phénomènes. Oublier le reste. Mais le reste, il n’y en a pas »
Severo Sarduy (1937-1993)
Marie-José Solivellas est plasticienne-scénographe. Elle étudie la peinture et La céramique, pendant cinq ans à l’école des Beaux-Arts de Reims .
Sa rencontre avec le milieu du spectacle vivant a ensuite orienté sa recherche vers des matières plus légères où le mouvement, la transparence, la lumière et l’espace peuvent intervenir. Enrichie de sa collaboration avec le monde du théâtre et du conte, elle réalise de nombreuses installations qui mêlent l’organique, le végétal et le minéral ( foire d’art contemporain de Nîmes (Artenîm ) musée des beaux-arts de Reims, musée saint Remi Reims, musée Verlaine de Juniville, parc de Champagne de Reims, centre de tir de Tinqueux…) ou la fantaisie et l’insolite se côtoient. La peinture et la gravure sont de nouveau très présente dans son travail depuis une dizaine d’année. Cette recherche est nourrie par l’observation de la nature et de la symbiose entre les différentes formes du vivant. Son style est graphique. La main, le geste, la matière et l’outil lui importe. Peindre et graver sont en premier lieu un rapport sensuel à la matière.